L'indication médicale

Le parlement suisse adopte des lois sans en examiner suffisamment les conséquences.

Si les caisses-maladie doivent maintenant payer les avortements, c'est parce qu'une loi les y oblige. En 1982 un article 12 quater de la LAMA (loi sur l'assurance-maladie) fut adopté, à l'origine en "procédure d'urgence" c'est à dire sans les consultations d'usage. L'association des caisses-maladie - le Concordat - n'a pas été consultée. Selon le président de ce Concordat, les caisses-maladie étaient opposées a un tel article. Au début, le nouvel article de la loi ne semblait pas poser de grands problèmes parce que seulement les "interruptions de grossesses légales" devaient être remboursées. En Suisse cette légalité est donnée seulement dans les cas de dangers graves médicalement justifiés et impossibles à détourner autrement (indication médicale). On croyait donc leur nombre restreint. Mais aujourd'hui dans certains cantons, la pratique est differente. On admet tout comme indication médicale. Le Professeur de médecine de l'Université de Zürich, le Dr Ernst Hochuli a bien formulé ce qu'il faut en penser: "Si nous sommes honnêtes, nous devons bien reconnaître qu'aujourd'hui il n'y a jamais d'indication médicale justifiant un avortement."


[Contents]


[Les frais de l'avortement] [Les frais de traitement consécutifs] [Offre] [Agences] [Les traitements subséquents] [L'indication médicale]


(c) 1997 PRO LIFE, Berne. Tous droits réservés.